mercredi 30 mars 2016

Jean et bas nylon

Je suis tombé par hasard, sur une superbe photo de la pétillante Sandrine Raimbaut sur sa page Facebook, où elle porte un jean et dessous des bas.

Certains vont crier à l’hérésie, et moi contrairement à eux, je dis bravo.

Je l’ai déjà clamé plusieurs fois, je suis pour que le bas retrouve sa place dans la vie quotidienne de nos belles. Elles sont de plus en plus nombreuses à en vanter le confort par rapport aux collants. Et l’on n’a pas toujours envie d’être en jupe ni même en robe, pour mille raisons, pratiques ou météorologiques. Et puis parce qu’un jean, c’est plutôt confortable et assez seyant quand on sait bien le choisir. De jolies fesses bien moulées dans un jean ajusté sont un plaisir pour les yeux.

DixDen tu t’égares! Toi le chantre des bas nylon, tu nous parles des jeans…

Erreur, je vous parle des bas portés sous un jean, du contraste entre la rugosité de la toile de jean et la transparence diaphane du bas nylon que l’on peut apercevoir sur les délicates chevilles de nos belles. Ce petit espace entre le jean et la chaussure, cette minuscule fenêtre qui vous laisse entr’apercevoir quelques centimètres de bonheur nylons.

J’en vois qui sourient et qui pensent tout de suite aux mi-bas… Ces "machins" bien pratiques, je le concède, mais qui sont d’une horreur absolue. Souvent épais, d’une texture mousse peu agréable au touché, dans des teintes beiges jaunâtres, et je ne vous parle pas de la bande épaisse au niveau du mollet… Bref, probablement pratique mais mal aimés. Alors que le bas, que l’on imaginait uniquement présent sous des tenues coquines, ou accessoire incontournable des grands soirs, s’avère un compagnon discret, soyeux et confortable qui sait se faire oublier sous un jean tout en lui donnant cette touche d’élégance que les connaisseurs apprécieront.

Et puis pour nous fétichistes, quel plaisir de savoir que notre belle, porte en toute discrétion un porte-jarretelles sous son fameux jean.




photo Stéphane Perruchon 



mardi 29 mars 2016

L’inconnue du parking

Dimanche 23h30, je sortis du cinéma et récupérai ma voiture dans un parking proche. Arrivé au niveau inférieur, je perçus des pas hésitants, un peu plus loin, en direction de la rampe obscure. Au bruit reconnaissable des claquements de pas, j'optais pour des talons aiguilles. Mon esprit se mit à tourner plus rapidement, ma curiosité était en éveil. J'accélérais à mon tour le rythme, tout en faisant attention de rester discret. Longeant les voitures masquées par l’obscurité, je ne tardai pas à découvrir à quelques mètres devant moi, une silhouette féminine se détachant dans l'ombre.

Me sentant suffisamment proche, je me plaquai derrière une colonne en béton, elle était là, à peine à quelques pas.

Je la vis poser son sac sur le capot d'une voiture, profitant de la faible lumière du panneau de sortie, probablement cherchait-elle ses clés. Je pouvais maintenant distinguer son visage. Elle portait des cheveux blonds assez courts, il m’était difficile de lui donner un âge ; je ne suis pas très fort à ce jeu là. Mon enthousiasme me rend souvent plus optimiste, ce qui au fond m’évite de faire trop de maladresses. Je remarquai qu’elle était plutôt jolie, avec des traits réguliers assez fins. Elle portait un ensemble en cuir qui lui allait parfaitement. Une jupe ajustée dessinait ses hanches, mettant en valeur ses fesses qui me parurent fort appétissantes. La veste fermée ne pouvait m’empêcher d’imaginer une poitrine généreuse. Des escarpins à hauts talons finissaient de rendre plus que séduisantes, ses jolies jambes, plutôt longues.

Penchée sur le capot de la voiture, elle ne me voyait pas, je pus ainsi l’admirer pendant plusieurs courtes minutes. Le cuir tendu sur ses fesses, ne cachait aucun détail et j’en déduisis rapidement que l’absence de marque de culotte devait signifier qu’elle n’en portait pas. Par contre, je pus distinguer clairement les reliefs identifiables de la présence de jarretelles, mon regard s’attarda alors sur les coutures de ses bas noirs, parfaitement alignées soulignant ses gracieux mollets. La pointe si reconnaissable des Fully Fashioned, finit d’exacerber mes sens, déjà mis à mal.

Je ne regrettai pas de m’être ainsi égaré dans les profondeurs de ce parking. Un soupir trop fort, marque de mon enthousiasme sincère, la fit sursauter. Elle se releva prestement et me regarda, je vis de l’inquiétude dans ses yeux. Je ne m’étais pas trompé, la belle inconnue était une fort jolie femme. Elle prit rapidement son sac et tenta de s’esquiver tout aussi vite. La jupe en cuir serrée ne lui laissait que peu de possibilités pour de grandes enjambées, ses pas saccadés trahissaient sa peur.

Un peu décontenancé, je vous l’avoue, mon intention n’était pas de lui faire peur. Certes, animé d’un désir voyeur, sans le vouloir, ma conduite avait certainement pu paraître inquiétante. J’étais quelque peu embarrassé, il me semblait important de m’excuser. Je me mis donc à la suivre, elle accéléra le pas et perdit dans sa course, un escarpin. Je le ramassai et finis par rejoindre sa propriétaire, près d’un accès de secours. D’un air farouche, elle me demanda ce que je lui voulais, et me prévint qu’elle allait crier. J’essayai de la rassurer en vain. Je me sentis ridicule, son escarpin dans ma main, faisant des gestes d’apaisement. Elle était debout face à moi, tenant son pied dans sa main, refusant de le poser au sol. Alors, mus d’un désir irrésistible, je me mis à genou devant elle et lui pris doucement la cheville, je massai délicatement son pied menu aux ongles soigneusement vernis, à travers le voile de son bas, tentant de le réchauffer. Puis, avec précaution, je lui remis son escarpin, tel le prince charmant devant Cendrillon. Elle me regarda, surprise. Je me relevai, la saluai poliment et m’apprêtai à m’éloigner. Elle fit glisser sa jupe, me révélant un porte-jarretelles six attaches et me demanda de l’aider à remettre sa jarretelle qui s’était décrochée par ma faute. Je n’en crus pas mes oreilles. Je me penchai, humant son parfum, je ne pus m’empêcher de caresser cette cuisse offerte, tendue, si élégante et soyeuse. Je remis l’attache en faisant très attention de ne pas abimer le nylon de son bas comme elle me le recommanda. Quand l’opération fut terminée, elle baissa prestement sa jupe et s’engouffra dans sa voiture sans même me faire un signe d’adieu.

 Je me retrouvai au milieu de l’allée de ce parking désert, j’entendais le bruit les pneus crissants qui s’éloignaient. Je pris la sortie de secours et remontai, la tête pleine de souvenirs soyeux.


samedi 26 mars 2016

La magie des bas

Avez-vous remarqué l’effet magique des bas sur une femme?

En homme passionné, j’aurais tendance à penser que les femmes coquettes, nos chères et tendres compagnes, pour ne pas les citer, devraient porter des bas tous les jours, quelque soit le temps, l’occasion, ou le style de vêtement.

Dans mon enthousiasme j’ai oublié un facteur important, l’humeur. Les bas en sont l’accessoire de séduction incontournable.

Force m’a été de constater, qu’une femme ne se sent pas séduisante obligatoirement tous les jours. Leur propension à ne pas se sentir toujours belles et à avoir un regard critique sur leur apparence surgit plus souvent qu’on ne croit. Et ces moments que nos belles passent devant leur miroir sont parfois douloureux pour leur moral. Non pas qu’elles ne soient pas jolies, pour nous elles seront toujours les plus belles, mais on ne peut lutter contre leur regard devenu soudain un scanner haute définition avec microscope intégré qui ne pardonne rien et leur renvoi une image déformée et injuste. Ce sont pour nous, des moments délicats, notre présence à cet instant n’est guère la bienvenue.

Fébriles nous attendons le verdict qui donnera l’humeur du jour. Et nous, focalisés sur notre passion immodérée des bas, aurons des risques de déchanter quand notre belle se présentera à nous en chaussettes, qu’elle nous aura au préalable empruntées et en leggings avec un gros pull à capuche. A nos yeux, elle restera néanmoins la plus belle, mais un pincement de déception, très bref, altérera notre enthousiasme nylonné.

Alors quand ce matin, je me suis glissé dans la salle de bain tandis que ma douce se préparait pour aller travailler et que je la vis ouvrir son tiroir à trésors et sortir de sa boite secrète un joli porte-jarretelles Cervin blanc six attaches, les battements de mon coeur se sont accélérés et je n’ai pu m’empêcher d’esquisser un sourire radieux et probablement un peu bête. Je la regardais déplier délicatement la paire de bas Capri, qu’elle fit glisser avec élégance le long de sa jambe, puis elle me demanda de l’aider à accrocher ses jarretelles avec un sourire amusé.

Peut-être est-ce à ce moment-là que je compris avec émotion que la journée serait belle. Belle parce qu’aujourd’hui elle devait se sentir suffisamment jolie et séduisante pour avoir envie de porter des bas. Toute au long de la journée, je ne pourrai m’empêcher de songer aux merveilles soyeuses dont elle était parée. Ce serait notre secret du jour.

C’est aussi ça la magie des bas.


mercredi 23 mars 2016

Miss Météo

A l’époque, j’aimais bien regarder la météo. 

Ne cherchez pas dans ce programme un fétichisme exacerbé pour les cartes météorologiques. Certes, la pluie et les prévisions de températures fraîches pouvaient être une raison suffisante pour me mettre en joie, nos amantes et compagnes adorées avaient plus de chance de couvrir leurs jolies jambes de nylon que j’affectionne tant.

Ce que j’aimais par dessus tout, dans ce rendez-vous quotidien que je ne ratais sous aucun prétexte, c’était la présentatrice. Une vraie Miss Météo, pas une potiche qui vous regarde bêtement, comme ces jeunettes, rêvant d’un rôle bien plus important de faire-valoir dans un talk show dont la télé a le secret.

Moi, j’aimais Evelyne. Une jolie blonde, une vraie femme, pas une midinette. Toujours impeccablement habillée, séduisante, elle me faisait oublier les mauvaises nouvelles. Dès qu’elle apparaissait, les nuages disparaissaient.

Ses magnifiques jambes gainées de nylon sombre étaient mon rayon de soleil, rien que pour moi.
Me focalisant sur l’écran télé, j’essayais de voir ses chevilles et ses escarpins, priant pour que le cadreur me laisse les apercevoir dans un plan large. Hélas, la production s’acharnait à faire des plans serrés sur des cartes météorologiques couvertes de flèches et de chiffres abscons que la main aux ongles joliment vernis d’Evelyne parcourait. J’imaginais ses longs doigts experts sur mon corps, ses mains, forcément douces, prêtes à explorer mon intimité. Et puis, elle avançait dans le champ de la caméra, avec son tailleur impeccable, ses hanches parfaites et ses jambes que j’imaginais serties d’un porte-jarretelles noir comme ses bas.

Les températures qu’elle annonçait, tout sourire, pouvaient être négatives, ce n'était pas grave,  je me consumais de l’intérieur à imaginer le crissement de ses bas. Car il ne faisait aucun doute pour moi, qu’elle devait porter des bas. Je cherchais les plis discrets du voile au niveau de la pliure de ses genoux, en vain. Sa jupe ajustée ne me laissait guère deviner l’ombre d’un porte-jarretelles, mais j’étais certain qu’elle portait de la jolie lingerie, rien que pour nous les fétichistes. Elle partageait ainsi son secret que nous étions les seuls à connaître.

Que pouvait bien porter chaque jour la troublante Evelyne? 
Je ne le saurai peut-être jamais…

En attendant j’ai arrêté la télé et consulte la météo sur l’application de mon smartphone, beaucoup moins troublante que la délicieuse Evelyne j’en conviens.


mardi 22 mars 2016

Les mémoires d'un fétichiste en quelques mots

Sur les conseils d'un éditeur et en attendant d'être publié en format papier, vous pouvez maintenant télécharger  Les Mémoires d'un fétichiste sur le site de Librinova qui regroupe plusieurs libraires en ligne.

Cette plate-forme peut être un accès vers une publication papier. Si le livre rencontre un succès suffisant et un nombre de téléchargements correspondants,  alors j'aurai une chance d'être diffusé chez un éditeur de renom.

Le livre érotique est un genre complexe qui n'a pas sa place partout. Il ne peut être mis entre toutes les mains. Ce n'est pas un roman classique, certaines scènes peuvent choquer nos jeunes lecteurs, quoi qu'avec les sites porno en libre accès, je me demande ce qui peut choquer un "jeune lecteur"...

Le livre érotique, n'est pas un roman porno, et les Mémoires d'un fétichiste s'en défend. Le porno ne me choque pas plus que ça, mais il ne correspond pas à ma vision de l'érotisme. J'ai besoin d'émotion, de bruissements, de chuchotements et d'élégance. C'est aussi une marque de respect pour l'image de la femme que je vénère.

C'est donc un pari que je fais. Certains trouveront le livre trop soft, pas assez de sexe. D'autres y verront une accumulation de scènes lestes, trop crues et gratuites. Les mémoires de Didier Denier sont comme les rapports entre hommes et femmes. On y trouve beaucoup de séduction, des non-dits, des jeux entre adultes consentants, de l'affection, et du respect mutuel. Et comme toutes les jolies histoires, elles se prolongent parfois dans un lit ou ailleurs.

Les mémoires d'un fétichistes, est, comme son nom l'indique un livre pour les fétichistes des bas et des pieds, afin de vous faire découvrir mon attirance pour cette partie du corps de la femme que j'adore et ces merveilleuses parures que sont les bas nylon. On n'est pas obligé de partager cette passion pour apprécier le livre. C'est avant tout un hymne à la femme et aux rapports amoureux. 

N'hésitez pas à me faire part de vos remarques, en effet, je viens de commencer la rédaction du  second tome de mon ami Didier Denier et votre regard est important. Il me permettra de mieux avancer.

Je vous souhaite donc une belle lecture.

 http://www.librinova.com/shop/dix-den/les-memoires-d-un-fetichiste



Ceinture et bretelles


Le syndrome de la ceinture-bretelles! Encore une hérésie que je croise souvent sur les photos de lingerie de mes chères créatures en bas et porte-jarretelles. 

Les bas autofixants portés avec un porte-jarretelles! Un scandale pour mes yeux de fétichiste! Vous allez dire que je suis un vrai râleur, mais je m'insurge contre de tels usages. À moins qu'il ne s'agisse d'une nouvelle mode comme celle de ne plus coordonner soutien-gorge et culotte. Mais je ne vois pas ce que cela a d'esthétique de porter des jarretelles avec des bas autofixants, d'autant que cela ne doit pas être très pratique à attacher ni bien confortable. Alors oui, je m'insurge, c'est une véritable faute de goût. Je ne suis déjà pas très fan des bas autofixants, tout en reconnaissant de gros progrès dans le design et les motifs des jarretières, de là à rajouter des jarretelles qui doivent être bien difficiles à accrocher, il y a un pas que je ne peux franchir.

J'imagine qu'il s'agit encore d'une forme de laxisme des stylistes et des directeurs artistiques, pendant les prises de vue ou un manque de culture des jeunes modèles. En effet, pourquoi prendre le temps de trouver un belle paire de bas Cervin ou Gerbe, " - va au supermarché du coin et prends des Dim Up, c'est pas cher!"

Je me souviens avoir discuté avec un photographe qui travaillait régulièrement avec de jeunes pin-up débutantes. Il m'avait fait part de son étonnement quant au manque de connaissances de ces demoiselles sur les bas et jarretelles, il lui arrivait fréquemment de leur prêter une paire de vrais bas nylon, qu'elles puissent faire la différence, ne serait-ce qu'au touché et à la sensation sur la jambe. Je le soupçonnais d’être collectionneur un peu fétichiste, il connaissait tous les styles de coutures et les marques vintage sur le bout des doigts. Ces demoiselles débarquaient souvent avec des Dim Up ou même, hérésie suprême, des collants qu'elles avaient préalablement coupés.  A leur décharge, les bas coûtent chers et souvent nos jeunes pin-up en devenir,  ne devaient pas toujours avoir les moyens de s’en procurer une paire de grande marque.

Vous me direz que Bettie Page, la sublime Bettie Page, n'hésitait pas à rouler ses bas coutures en passant autour de ses cuisses des bandes élastiques les transformant en bas  autofixant, une pratique courante à l'époque.

Si le coeur vous en dit, retrouvez le portrait d’une jeune pin-up dans le livre de DixDen, les mémoires d’un fétichiste.

 http://www.librinova.com/shop/dix-den/les-memoires-d-un-fetichiste



mardi 15 mars 2016

Rencontre avec Livia

La première fois où j'ai rencontré DixDen, c'était il y a cinq ans, probablement à l'époque où il cessa de tenir son blog.

Il se disait préoccupé par son fétichisme que son entourage décrivait comme une perversion grave. C'est pour cela qu'il avait souhaité me rencontrer et commencer, si possible, une thérapie le plus rapidement possible.

J'étais ce qu'on appelle une jeune psychiatre j'avais 35 ans et je supposais que DixDen devait en avoir une bonne dizaine de plus que moi. Je découvris un homme cultivé et plutôt bien éduqué.

Mais derrière cette carapace à l'apparence bien maîtrisée, le stress pointait. Je tentais naturellement de le rassurer m’appuyant sur mon expérience de thérapeute. Il semblait vivre dans un doute permanent qui altérerait sa sensibilité.

Je remarquais néanmoins qu'il passait son temps à m'observer. Très vite je le vis se focaliser sur mes jambes et plus particulièrement sur mes pieds. A l'époque, je n'attachais pas tellement d'importance à cette partie de mon corps. Mes pieds étaient le simple prolongement de mes jambes, que je n'appréciais pas. Je les trouvais lourdes telles des poteaux. Mes pieds ne méritaient guère plus d'attention, des orteils trop longs que ma sœur comparait souvent à des rangées d'allumettes dans leur pochette. C'est pourquoi je ne porte que des pantalons et des bottines. Pourtant ce jour là par hasard extraordinaire j'avais mis des ballerines et sous mon pantalon un collant clair. Pour moi cela ne prêtait pas à conséquence mais quand je vis le regard de DixDen, je compris que pour lui ce détail avait son importance, je ne pus m'empêcher d'agiter mes pieds et comme mes ballerines été un peu grandes, mes pieds ne tardèrent pas à se déchausser révélant mes orteils et la démarcation plus foncé de la pointe renforcée du collant. Je tentais de me soustraire au regard perçant de mon patient, pour cela je remontais mes pieds, les calant sous mes cuisses, sur mon siège espérant ainsi déjouer son regard perçant. Ce fut peine perdue il y avait une vue imprenable sur la plante de mes pieds que j'essayais désespérément de masquer avec mes mains.

Après cette séance je me promis de ne plus jamais mettre de ballerines, et de ne porter que des chaussettes épaisses.

Pourtant, au fil des mois j'appris à mieux connaître mon patient. Fétichiste il l'était assurément. Ses souvenirs, que je supposais un peu romancés, trahissaient un amour immodéré pour les pieds et les jambes de ses maîtresses, portant des bas nylon de préférence. Je trouvais cette obsession étrange même si mon rôle de médecin n'était pas de la juger. En tant que femme, je ne voyais pas le plaisir qu'on pouvait avoir à porter des bas. DixDen me parlait de la magie du porte-jarretelles je n'y voyais que des mots un peu exaltés. Quand il évoquait la douceur des bas glissant sur les cuisses et du porte-jarretelles tirant sur les hanches je pensais qu'il exagérait, et que tout ça était de l'ordre du fantasme qui plus est, exclusivement masculin.

Aujourd'hui pour la première fois je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai décidé à mon tour de mettre un porte-jarretelles. Je suppose que Monsieur DixDen l'a tout de suite remarqué. Ce que je vis dans son regard me le confirma.


Découvrez la rencontre de DixDen et Livia Massari dans Les mémoires d'un fétichiste en téléchargement sur  http://www.librinova.com/shop/dix-den/les-memoires-d-un-fetichiste





samedi 12 mars 2016

Billet du week-end

Je flânais sur mes galeries Tumblr, une habitude comme de lire la Matinale du Monde, à part que c'est plus joyeux et plus agréable pour mes yeux de fétichiste. 

Et j'ai eu à nouveau ce mouvement d'agacement à la vue de ces trop nombreuses photos montrant de charmantes modèles en bas et porte-jarretelles avec invariablement la culotte sous les jarretelles. Je ne vous referai pas le couplet de la pause pipi d'il y a deux jours… Au risque d'être taxé d'avoir des penchants pour l'ondinisme, ce que je ne crois pas. 

Je regarde donc ma galerie d'images vintages et je ne peux que constater qu'aucune photo ne présente nos jolies jeunes femmes coquines parées de leur bas et porte-jarretelles avec la culotte passée dessous. J'en conclus donc que nos grands-mères (puisqu'il s'agit de photos des années 50/60 et que les modèles devaient avoir en moyenne 20 ans) avaient du bon sens et l'habitude de porter des bas tous les jours, un accessoire de mode quotidien et indispensable. 

Aujourd'hui au nom d'un esthétisme dicté par les stylistes qui voudrait que cela soit plus joli visuellement de porter la culotte sous le porte-jarretelles, on nous inflige à longueur de photos (jolies au demeurant) cette hérésie. Certain y voit un côté pratique durant les séances photos de lingerie, les modèles peuvent rapidement changer de parure entre chaque prise de vue et garder leur culotte sans passer par la case loge d'essayage… 

Alors je suis allé voir les photos de nos amis les collants. Et là au miracle, la culotte est bien portée sous le collant comme il se doit. Nul hérésie qui aurait dicté de porter la culotte par dessus le collant. Et ne me parlez pas de l'argument esthétique, une culotte sous un collant, ce n'est au fond pas très joli. Donc j'en conclus que nos modèles, ou autres stylistes, photographes et directeurs artistiques de mode, n'ont jamais vu une femme portant des bas, ou ne se sont jamais penchés sur l'aspect pratique et quotidien de cette parure qui m'inspire tant. 

Ce combat est un combat bien modeste et probablement totalement futile au regard des problèmes qui nous entourent. Mais si il y a bien un endroit où parler de ça, c'est bien sûr ce blog

Petite leçon de Bettie Page, sur le port de la culotte par-dessus le porte-jarretelles 

vendredi 11 mars 2016

Extrait des Mémoires d'un fétichiste

Pour vous, mes amis lecteurs, un petit cadeau pour ce week-end, un premier extrait exclusif, des Mémoires d'un fétichiste. 

"La formatrice, une petite blonde aux longs cheveux bouclés, nous accueillit avec un grand sourire et une poignée de main énergique qui devaient certainement faire partie du protocole. Je lui donnai à peine trente ans, petit tailleur noir Zara, cardigan rose fuchsia et mocassins noirs à talons. Rien de bien sexy, nous n'étions pas là pour rire. 


- Le programme est dense, se sentit-elle obligée de nous rappeler en préambule. 


J'imaginai qu'il s'agissait d'une sorte d'avertissement adressé à d'éventuels dilettantes dont je faisais partie. Je grimaçai intérieurement et décidai de me focaliser sur mon sujet de prédilection : les jambes, celles de notre formatrice s'avéraient plutôt agréables. Je suis un grand amateur, je les apprécie ni trop musclées ni trop maigres, avec des chevilles fines et des mollets bien dessinés. 

Ce jour-là, la jeune femme portait un collant gris clair aux reflets brillants. Ils me rappelaient cette matière lancée par Dim en 1988, à l'époque, ils avaient sorti les collants Diam's, des collants ultra-brillants très moulants. Je n'étais pas spécialement amateur du lycra, cette texture trop clinquante, mais comme il n'y avait rien d'autre à contempler, je dus m'en contenter. Nous n'étions qu'un petit groupe d'une dizaine de personnes, principalement des hommes, et les trois femmes présentes portaient des jeans. 


Je m'enfermai dans une sorte d'apnée sélective, essayant autant que possible de comprendre au mieux, ce que cette jeune formatrice tentait de nous apprendre. Elle s'appelait Caroline, j'aurais dû m'en douter, un prénom qui lui allait parfaitement, idéal pour la petite blonde pétillante et énergique qu'elle s'évertuait à vouloir être.


Par hasard, je m'étais retrouvé placé sur le côté, les tables disposées en U m'offraient une vue imprenable sur son profil plutôt agréable. C'est ainsi que je découvris son petit tic ; une sorte de balancement nerveux des mollets quand elle était assise. Elle les repliait sous sa chaise, les croisait sans cesse, puis les agitait de manière frénétique au rythme de ses paroles. J'en déduis qu'elle était très énervée ou, plus vraisemblablement, que notre apathie la stressait. Je me concentrai finalement sur ses jambes. Je remarquai que son talon pouvait à tout moment, se déchausser quand les mouvements devenaient trop brusques. Ses pieds qui tenaient en équilibre sur la pointe de ses souliers, se retrouvèrent calés sous sa chaise, ce qui fit subir à ses orteils une courbure que le cuir ne pouvait suivre. Inévitablement, les chaussures avaient, alors, tendance à se défaire sur l'arrière, révélant une partie de leur charmant contenu proche de la perfection. Cette jolie découverte fut bien la seule éclaircie de cette première matinée de formation. 


Il ne se passa rien de notable. Les mocassins résistèrent au traitement impitoyable de leur propriétaire, et je n'eus pas le plaisir de découvrir les orteils de Caroline. Je vécus ça comme une petite déception."


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Une seconde version de la couverture, je ne sais pour le moment laquelle choisir

jeudi 10 mars 2016

Une reine discrète

Je voulais vous parler d’un dessous féminin qui revient gentiment à la mode : la gaine, pour mon plus grand plaisir.

Après une traversée du désert qui débuta à la fin des années 60, elle attendit son retour en grâce, sagement rangée au fond des commodes de nos grands-mères.

J’ai un faible pour les accessoires de lingerie qui sont avant tout conçus pour sublimer les courbes des femmes. Donc, ce retour de la gaine ne peut que me ravir. Parce qu'elle tient compte des formes de nos jolies femmes bien aimées, et qu'elle sculpte leurs douces rondeurs, pour mieux affiner leur silhouette.

Dans les années 30 elle connut un succès indiscutable, et beaucoup de femmes l’adoptèrent sans hésiter (les premières apparurent dans les années 20, il s’agissait plus de gaines-corsets).

Quand on annonça son retour, je pensais, je l’avoue, que ce serait un effet de mode éphémère, le temps d’une campagne de télé réalité, dont certaines chaines avaient le secret, servant à déculpabiliser les femmes aux rondeurs généreuses. On les encourageaient à porter des gaines, comme la panacée d'une silhouette retrouvée . Et aujourd’hui, cette mode perdure à mon grand étonnement et ma joie.

Une amie qui en met régulièrement, m’avoua un jour en souriant que c’était très confortable, et qu’en plus elle se sentait belle en les portant. A ces mots, j’ai eu une pensée émue pour Paul Poiret, le couturier, qui a su leur donner ce côté glamour qu’on connait.

Depuis son apparition dans les années trente, la gaine a toujours eu comme mission d’’être confortable et discrète. Elle attaquait le corset là où ça fait mal. Ses bandes élastiques remplacèrent les baleines rigides et chassèrent les lacets contraignants. Comme quoi on pouvait maintenir et affiner tout en étant discret, confortable et pratique. Il ne restait plus qu’à lui coudre des jarretelles et on avait l’accessoire indispensable et chic des années trente jusqu’aux années soixante.  Aujourd'hui, la gaine souple a fait des petits que l'on trouve toujours dans le commerce ou sur internet.

On la propose dans des matières encore plus fines, plus discrètes et plus souples. Les teintes se sont étoffées, à côté des traditionnels rose poudré, noir et blanc on peut trouver des rouge, des bleu, des turquoise en passant par le pêche et le gris, sans oublier des mariages harmonieux de couleurs, aux dentelles colorées.

Il me reste néanmoins un mystère à éclaircir. Mystères que ma grand-mère puis ma mère se sont toujours refusées à me dévoiler.  Un questionnement bien masculin, j’imagine. Une question bête, probablement.

Que fait-on de la culotte? Au-dessus ou en-dessous? Au-dessus, comme avec un porte-jarretelles, me semble exclu. Je n'ai trouvé aucune photo qui l'illustre cette pratique. Heureusement, je n'ose imaginer à quel point cela devait-être disgracieux. Il nous reste donc en dessous ce qui m'amène à ma seconde question comment les femmes font-elles pour aller aux toilettes. J'en ai déduit fort malicieusement qu'elles ne portaient pas de culotte sous leur gaine. Cela ne répond quand parti à la question car une gaine enveloppe les hanches, descend assez sur les fesses et les cuisses, ce qui ne règle pas le problème qui me préoccupe bêtement, je l'avoue.

Les quelques charmantes femmes que j'ai pu interroger sur ce sujet délicat m'ont répondu qu'elles portaient des culottes dessous et que pour aller aux toilettes il suffisait de faire glisser l'ensemble culotte avec la gaine retenant les bas. Ainsi nul besoin de retirer la gaine de détacher les jarretelles et de faire glisser les bas. Tout ça est aussi simple que de baisser un collant. Et beaucoup plus joli.

Cette question stupide étant réglée, j’en conclu avec joie que les gaines sont à nouveau des accessoires de mode que l’on peut porter sans crainte et avec coquetterie. Au fond la seule chose qui n’est pas très sexy, c’est le nom.



mardi 8 mars 2016

Souvenir I : Portrait de femme, une collègue coquine

En songeant ce matin à l'écriture du second volume des mémoires d'un fétichiste, je me suis souvenu d'une ancienne collègue. Cela remontait au milieu des années mille neuf cent quatre vingt.

Je revois une petite brune, plutôt mignonne, l'oeil charbonneux et rieur.  Je me souviens de sa voix, ses intonations toutes parisiennes, un peu moqueuses. Certains auraient été jusqu'à dire, qu'elle n'avait pas la langue dans sa poche. 

Le service était constitué principalement d'hommes, la parité on en parlait déjà mais on l'appliquait encore moins qu'aujourd'hui. Alors se retrouver l'unique femme de ce bureau demandait beaucoup de courage et pas mal de caractère. Je l'avais un peu choisi pour ça. Je détestais le côté chambrée de bons copains qui sent un peu la sueur et les mauvaises blagues en dessous de la ceinture. Ce service était rempli de jeunes maquettistes dans la force de l'âge,  riches en humour gras. 

Ma jeune graphiste, au caractère bien trempé, ne se laissait ni marcher sur les pieds ni ne tolérait un manque de respect. Et pour montrer qu'elle ne sombrerait pas dans la chaude ambiance de tanière qui régnait, se faisait un point d'honneur à être toujours très bien habillée et agréablement parfumée.

Elle était plutôt jolie et très coquette de sa personne. Elle arborait ainsi, fièrement des talons vertigineux à n'importe quelle saison, et ne jurait que par les jupes crayons. Ce qui lui allaient fort bien. 

Un jour,  incidemment je crus remarquer qu'elle portait des bas, de vrais bas. À l'époque les bas auto fixant n'étaient pas si élaborés qu'aujourd'hui. Pas pratiques, jarretières peu fiables et d'un inconfort total, ils n'étaient guère à la mode. On ne trouvait que des vrais bas, pour mon plus grand plaisir, je l'avoue. 

Ma chère collègue portait pour l'occasion, des bas noirs, des bas en mousse. En ces temps reculés, c'est ce qui se faisait beaucoup, nous étions dans les années 80. Les bas n'avaient pas regagné leurs lettres de noblesse, le nylon n'était plus roi, bien au contraire.  Les bas luttaient difficilement contre la vague des collants, essayant vainement de rivaliser avec des matières dites pratiques, peu agréable à regarder et encore moins à caresser. Il fallait aux bas regagner une crédibilité et s'affranchir de cette image sulfureuse et vieillotte qui leur collait au nylon depuis les années soixante. 

Comme chaque matin, ma collègue franchit la porte de mon bureau pour me faire part de ses doléances quotidiennes,  mon oeil aguerri, s'égara et ne manqua pas de percevoir les délicieux renflements que ses jarretelles dessinaient à travers le tissu ajusté de sa jupe. Naturellement je me gardais bien de faire une quelconque réflexion ou de permettre un regard égrillard. Néanmoins la jolie coquine, ne manqua pas de percevoir mon trouble et s'assit sur le bord de mon bureau, s'octroyant par la même occasion une pause cigarette*. Se sentant en terrain plus que conquis, elle croisa les jambes en les étirant, je ne pus qu'admirer ses jolies mollets parfaitement galbés et ses délicates chevilles. La coquine ne s'arrêta pas en si bon chemin et souleva sa jupe, prétextant d'ajuster ses jarretelles qui ne manquaient pas de provoquer des plis disgracieux sur ses bas, se crut-elle obligée de m'expliquer. Elle m'offrit ainsi un magnifique spectacle du revers de ses bas impeccablement tirés par de fines jarretelles et ce troublant et délicieux contraste avec la blancheur de sa peau.  

Sa fraicheur et sa gouaille me permirent de garder bonne figure, elle rabattit sa jupe, se leva et quitta mon bureau avec beaucoup de naturel, et nous en restâmes là. 


* A l'époque la cigarette était autorisée sur le lieu de travail
















lundi 7 mars 2016

Le retour

Il y a plusieurs années, je n'oserai vous dire combien, j'ouvrais mon premier blog de DixDen.

Quelques cheveux gris en moins, et des rêves plein la têtes. Des rêves de nylons, de bas, de froufrous et de jolie lingerie. Je me définissais déjà comme un fétichiste, un amoureux transi des jambes des femmes et de leurs jolis pieds cambrés. 

Les choses étaient, à cette belle époque, plus amusantes qu'aujourd'hui, il existait des forums de passionné(e)s où des amoureux comme moi de bas nylons se frôlaient dans de charmants bruissements. On y croisait des gens formidables, surtout de jolies femmes en dessous magnifiques, qui, avec le concours complice de leur compagnon, offraient à nos regards émerveillés, de jolies photos de lingerie et de jambes soyeusement gainées de bas nylon.  Ce fut une période bénie entre gens de bonne compagnie.

Le temps a passé, la plus part des forums a fermé. Le coeur n'y était plus. DixDen a préférer disparaitre, sa plume s'est éteinte, perdue dans les limbes des réseaux sociaux. Je suivais de loin quelques amies voilées sur leurs pages Facebook. Tel un vieil acteur d'un temps révolu, j'étais passé à autre chose, ou peut-être était-ce  l'époque qui avait tourné la page de DixDen.

Et puis DixDen est réapparu. Doucement, il s'est penché sur mon épaule, m'a regardé écrire, tenter de sortir mon premier roman, affronter les portes closes des éditeurs et me battre sans fléchir. Il m'a observé avec intérêt m'atteler à mon second roman, y consacrer quatre ou cinq heures par jour, pendant presque un an. Ma douce compagne ainsi que ma fidèle relectrice avaient entendu parler de DixDen, m'incitant gentiment à lui prêter ma plume et pourquoi pas, à le laisser rédiger son premier roman.

Fatigué et un peu découragé, ne sachant comment boucler mon second roman, j'ai souhaité souffler,  laisser le manuscrit décanter, ce livre méritait une belle fin et pour l'instant j'étais malheureusement incapable de l'écrire. Alors je laissais DixDen pianoter sur le clavier, je n'avais rien à perdre.

Et la magie opéra, chaque jour il écrivait ses mille cinq cents mots. Deux mois passèrent, et enfin DixDen boucla son premier manuscrit. Le chameau, il écrivait bien plus vite que moi!

Il venait de terminer son premier roman, un livre pour fétichiste,  qui parle de jolies femmes, de bas, de nylon, de froufrous, et surtout un livre érotique parce qu'il faut se faire plaisir et s'amuser.

C'est ce livre que vous pourrez bientôt découvrir. En attendant je vous dévoile en avant-première le projet de couverture.

 http://www.librinova.com/shop/dix-den/les-memoires-d-un-fetichiste